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5 outils pour une bonne rétrospective agile.

 

Cette semaine nous avons décidé de faire un topo des meilleurs outils à utiliser pour une bonne rétrospective Agile Scrum. Puisque c’est une étape indispensable dans le processus d’amélioration continue, la rétrospective nécessite que les participants puissent s’exprimer librement, sans crainte de représailles de la part de leurs collègues.

Il faut prendre l’occasion pour faire un retour sur le sprint écoulé, sur ce qui a bien fonctionné et sur ce qui a posé problème. Cependant, il arrive souvent que les personnes présentes n’aient pas la même facilité à s’exprimer. C’est pour cette raison que nous allons vous présenter 5  outils pour vous aider à animer votre rétrospective Agile Scrum.

Un petit résumé sur la rétrospective Agile Scrum

Placés à la fin de chaque sprint, ces 5 outils devraient en facilité le déroulement. Ils servent principalement à aider tous les membres de l’équipe à faire une meilleure analyse des processus et des outils mis en place durant le sprint qui vient de se terminer. Ainsi, il est plus facile de faire un résumé de ce qui s’est passé durant les dernières semaines.

Pour bien fonctionner, la rétrospective doit durer environ 45 minutes par semaine de sprint. Pour s’assurer que le temps est respecté, il est préférable de désigner un gardien qui aura pour mission de rappeler le temps écoulé tout au long de la rencontre.

Tous les membres de l’équipe sans exception doivent être conviés à cette rencontre. C’est généralement le Scrum master qui joue le rôle de facilitateur. Il est cependant déconseillé d’inviter les cadres. De cette façon, les membres de l’équipe ne sont pas freinés dans ce qu’ils veulent exprimer.

La rétrospective Scrum est généralement divisée en trois phases.

  • La récupération des données,
  • L’identification des problèmes et des solutions,
  • La définition d’un plan d’action

Outils pour récupérer les données.

Le Mood Board

Avec cet outil, l’objectif est de mesurer les émotions de l’équipe. On affiche des images sur un tableau représentant le niveau de satisfaction de chaque personne. 1 étant un grand mécontentement et 5 étant une grande satisfaction. Par la suite, des post-its sont distribués aux participants, qui viennent à la suite, coller leurs post-its dans la colonne de leur choix. Ainsi, à la fin de l’exercice, on obtient un graphique qui montre bien l’état d’esprit de l’équipe à l’issue du sprint.

One word

Une technique très utile servant principalement à relancer la discussion lorsque des tensions se font ressentir dans l’équipe. Le but de cet exercice est que chaque participant exprime ses sentiments à l’aide d’un mot et qu’il l’écrive sur un post-it. Par la suite, chacun de ces mots sont examinés, entraînant généralement l’ouverture à la discussion et aux explications.

Outils pour identifer les problèmes et les solutions

Les données qui ont été recueillies à l’aide des exercices précédents permettront maintenant d’avoir une vision claire des problèmes rencontrés par l’équipe durant le sprint. Maintenant, il faut trouver une solution.

Le questionnaire ORID

Principalement cette méthode consiste à poser quatre questions :

« O » Objective : Identification des faits, ce qui s’est passé pendant le sprint,

« R » Reflective : Identification du ressenti de chacun.

« I » Interpretive : Chacun dit son interprétation des faits et ce qu’ils signifient.

« D » Décisionnel : Identification des différentes actions pouvant être entreprises pour éviter que les faits décrits se reproduisent.

Outils pour la définition des plans d’action

À ce stade, les problèmes sont identifiés ainsi que les causes et l’équipe a une liste d’actions potentielles à mettre en place. Il est temps de décider quelles actions vont réellement être mises en œuvre lors du prochain sprint.

Start/Stop/Continue

Il s’agit de la méthode la plus simple, elle consiste en un tableau qui se sépare en trois colonnes.

Start : les actions que l’équipe souhaite mettre en place.

Stop : les actions qu’elle souhaite arrêter

Continue : les actions déjà en place qu’elle souhaite poursuivre.

Starfish

Basé sur le principe du start/stop/continue, le Starfish est un tableau auquel on ajoute 2 nouvelles colonnes nommées «faire moins» (réduire les activités qui semblent prendre trop de temps, ou qui demande trop d’énergie, mais qui sont tout de même nécessaires) et «faire plus» qui représente les activités qui seraient utiles à reproduire plus souvent pendant le scrum.

Pour conclure

Il faut s’armer d’outils pour pouvoir améliorer le processus et la productivité de notre équipe tout au long du projet. Plusieurs autres outils existent, n’hésitez pas à nous en faire part si vous utilises des outils qui vous aident, nous aimerions échanger avec vos expériences.

En espérant que cet article vous ait plu. Suivez-nous, aimez-nous, parlez-nous. Vous êtes notre gaz!

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