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Le changement c’est pour quand? première partie
Pour cet article, j’ai souhaité partager avec vous ma vision de la conduite du changement et présenter pourquoi selon moi, elle doit se construire et se penser comme tout autre projet.
Cette approche est basée sur mes différentes expériences professionnelles et personnelles, mes formations et échanges avec les clients et collègues rencontrés sur mes projets.
Pour cette première partie, je vais aborder les principes et les raisons d’initier un projet de changement.
La conduite du changement, c’est quoi ?
De ma vision, une conduite de changement doit s’initier dès lors qu’il y a un changement d’un état de fait au sein d’une organisation, d’un projet, d’une équipe…
Cela peut dès lors concerner énormément de choses :
- Mise en place d’un nouveau logiciel (CRM, suivi RH, Portail client…)
- Un changement d’outil : IDE, outil de versionning, CI/CD…
- Une refonte d’un système, d’un intranet…
- Un changement de méthode : Waterfall vers Agile, Mise en place / Évolution des stratégies de test
- Un changement RH : restructuration d’équipes, intégration de développement off-shore…
- Sécurité : Intégration de normes / certifications
- …
Mais, tout d’abord, pourquoi changer ?
Il existe de nombreuses raisons qui peuvent amener à introduire un changement :
- Améliorer l’efficacité des équipes
- Diminuer les coûts
- Répondre à des besoins de sécurité
- Uniformiser les méthodes de travail au sein d’un groupe
- Anticiper les besoins du marché
- Motiver les équipes
- …
Mais, plus globalement, dans les nouvelles technologies, il me semble important de garder une dynamique autour du changement.
En effet, dans un processus de changement bien mené, on retrouve en général des valeurs telles que l’introspection, la remise en question, le challenge et la recherche de l’évolution positive, qui sont, selon moi, à encourager, aussi bien individuellement que collectivement.
Pourquoi ce n’est pas facile de changer ?
De base, bien qu’il soit important de faire des changements pour le stimuler, notre cerveau n’aime pas changer et modifier ses habitudes
Le changement amène de l’inconfort. L’accepter, cela signifie être prêt à prendre des risques, à expérimenter et à échouer.
Or, sans accompagnement ni explication sur les objectifs du changement, tout le monde n’a pas la capacité à surpasser cet inconfort.
Pour illustrer à quel point, un changement simple peut avoir un impact important sur une tâche que l’on maîtrise habituellement, et comment notre cerveau se comporte / s’adapte, je vous suggère, par exemple, cette petite vidéo : https://youtu.be/MFzDaBzBlL0
Pourquoi ne pas négliger la conduite du changement ?
Mettre en place un changement chez un client, au sein d’un projet ou d’une équipe ne doit pas se négliger car les impacts peuvent se révéler particulièrement négatifs à court ou moyen terme :
- Méconnaissance des contraintes et impacts (exemple : “On va changer l’IDE utilisé par une équipe pour un nouvel IDE moins cher et visiblement plus performant” → Avait-on bien identifier que les développeurs s’étaient développés des outils et plugins sur leur IDE actuel ?)
- mauvaise utilisation d’un outil par les usagers finaux
- rejet massif d’un outil ou d’une méthode par une équipe
- perte d’efficacité / augmentation des coûts d’exploitation
- perte de confiance entre un client et ses partenaires
- apparition d’un apriori négatif sur la qualité d’un nouveau logiciel / outil
- démotivation individuelle ou collective
- …
Merci pour votre lecture.
Dans la prochaine partie, j’entrerai dans le vif du sujet avec mes propositions d’approche d’un projet de conduite du changement.
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