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Design Thinking : plongée au cœur des besoins utilisateurs

Chez Ezo, nous mettons en avant nos valeurs et nos savoir-faire autour de l’agilité. L’agilité ne s’exprime-t-elle qu’au niveau de nos escouades de développement ? Non, les pratiques agiles peuvent se retrouver dans beaucoup d’autres rôles et responsabilités qu’exercent nos membres : gestion de projet, coaching, stratégie d’affaire…

Pour l’illustrer, nous vous proposons ci-dessous un article présentant les principes généraux du Design Thinking, une méthode entre autre utilisée dans l’analyse d’affaire

Le design thinking, qu’est-ce que c’est ?

 

Le design thinking (conception créative en français) est une méthode de gestion de l’innovation.
L’objectif est de mettre en place des produits / services qui répondent au mieux aux attentes du client.
Le principe est de mettre l’utilisateur final au centre de la conception du produit ou service.

 

Cette méthode a été créée par Rolf Faste dans les années 80 et popularisée par Tim Brown dans les années 90 avec la société Ideo.

 

Cette approche a beaucoup évolué et n’est plus réservée qu’aux designers. Elle permet dorénavant de contribuer aussi bien à la conception ou l’amélioration de produits, qu’à des réalisations dans des secteurs comme le management, la gestion. Elle offre en effet un ensemble d’outils et méthodes pour répondre aux divers besoins des secteurs.

Quel est l’avantage du Design thinking ?

Dans une approche Waterfall, lors du choix des projets à réaliser, on se concentre de manière générale uniquement sur les critères de viabilité et de faisabilité du projet. Le produit / service est uniquement confronté à l’utilisateur final lorsque le projet est réalisé.
Avec le Design Thinking, on part de l’utilisateur final pour identifier ses besoins et ses éventuels problèmes.
On ajoute ainsi un 3e critère : la désirabilité.

Ceci permet de s’assurer dès le début du projet que ce qu’on va produire va pouvoir satisfaire le client, et va être source d’innovation. Il s’agit en effet d’une approche qui vise à générer au maximum des idées, en faisant preuve d’empathie envers l’utilisateur. 

En associant cette approche à un développement de type Agile (exemple : Scrum), avec la mise en place des itérations, des revues de sprints et la recherche des solutions MVP, on va pouvoir maintenir cette intégration du client au centre du projet, tout au long du processus de réalisation.

Les différentes phases du Design Thinking ?

Dans l’approche Design Thinking, il existe plusieurs phases à suivre.

Via une approche agile, ces phases sont construites en équipe. Il est en effet important que toute l’équipe (voire l’utilisateur final si c’est possible) participe conjointement aux réflexions afin d’élargir au maximum la vision du projet et des solutions à mettre en œuvre.

 

  • L’empathie : c’est la phase pendant laquelle on se met à la place de l’utilisateur (sans jugement et avec respect et curiosité) pour essayer de comprendre ses challenges, ses problèmes.

→ via différentes méthodes (interview, questionnaires, empathy map, jeu de rôle pour se mettre à la place du client “idéal”), on va essayer de récolter le maximum d’informations sur les besoins de l’utilisateur.

C’est l’occasion de créer les “Personae” (avatars / utilisateurs type) qui seront utiles au Product Owner (responsable produit) lors de la phase de réalisation.

Pour chacun de ces personae, on va identifier le maximum d’idées, besoins… qui pourraient être intégrés au produit / service.

  • La phase de définition : 

    • Il faut dorénavant faire converger / regrouper les diverses idées générées dans la phase d’empathie et essayer de les regrouper par thème.
    • On peut dès lors définir le futur parcours de l’utilisateur (définition de processus) et identifier ce qu’il fait, ce qu’il pense, ce qu’il ressent lors des différentes étapes de l’utilisateur du produit/ service (exemple : sous forme d’une “user journey map”)… Cela va permettre de localiser où se situent les éventuels challenges / besoins / difficultés
    • En classant les points identifiés dans le parcours utilisateur, on va pouvoir identifier différentes catégories de problèmes / besoins (exemple : manque de clarté, besoins de sécurité…) et ainsi pouvoir valoriser les opportunités.
    • On peut alors travailler sur la résolution des problèmes en évaluant leur faisabilité et leur importance pour l’utilisateur final.

 

  • L’idéation : lors de la phase précédente, on a identifié divers challenges à résoudre, classés par faisabilité et importance pour l’utilisateur final. L’idéation vise à générer le maximum d’idées pour répondre à ces challenges.

Il existe diverses méthodes pour générer ces idées (brainstorming, mindmap / carte mentale, story boarding, story mapping, technique de la pire idée…).

En terme d’état d’esprit, il est important que tout le monde se sente libre de s’exprimer et de valoriser la production d’idées. Il n’y a pas de mauvaises idées. L’inovation vient souvent des idées les plus “folles”.

  • Le prototype : le principe est ici d’identifier le moyen de récolter au plus tôt l’avis de l’utilisateur final, afin de valider les idées proposées lors de la phase d’idéation.

Ce prototype peut aussi bien être un mockup (pour une application mobile) qu’un schéma, des maquettes d’écrans… Il existe également la technique du Story boarding (issue du Cinéma) afin de représenter les actions et étapes clés par lesquelles va passer notre utilisateur lors de l’utilisation du produit / service.

Pour cette phase de prototypage, il est important de réfléchir en terme MVP (Minimum Viable Product) et de bien définir les priorités. Il faut en effet s’assurer que le produit va répondre aux attentes du client (récolter le feedback utilisateur) avant d’investir trop dans le projet. Les prochaines itérations ou les nouveaux projets permettront d’améliorer (voire changer la direction) du produit / service par la suite.

  • La phase de test : c’est le moment de vérité. L’objectif est de récolter le maximum de  feedback de la part de l’utilisateur final sur notre prototype et sur les idées / solutions mises en œuvre.

Il est important de bien planifier à l’avance cette phase de test afin de ne pas la négliger.
Le principe est également de bien définir les scénarios à tester par l’utilisateur pour s’assurer de valider les hypothèses / solutions mises en place dans le prototype.
La phase de test correspond à la fin d’une itération qui va servir de base aux prochaines (améliorations, changement de direction, éventuel abandon…)

Bilan

Comme indiqué précédemment, l’approche Design Thinking est extrêmement large et comprend de nombreuses méthodes permettant de s’adapter aux différents contextes de son exploitation.

Cette présentation n’est donc qu’une simple vision synthétique de ce qui pourrait être mis en place dans le cadre de vos projets et quels en seraient les bénéfices. 

Si vous voulez en savoir plus ou si vous êtes intéressés par le savoir-faire de nos équipes à ce sujet, que cela soit dans le cadre de nos offres de services ou dans le cadre de la réalisation de projets web / mobile, n’hésitez pas à nous le faire savoir ! 

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